Par ce
pèlerinage, nous sommes un peu comme les ouvriers de la Onzième
Heure, pour rafler là les plus grandes grâces qui n'ont été
encore ni demandées ni reçues tout au long du Jubilé. Car Marthe est une laïque et elle a mis en oeuvre toutes les dimensions de son Baptême: vivant de façon paroxysmique ce qui est en réalité le mystère de chaque baptisé. L'union intime avec Jésus dans son mystère pascal: Croix rédemptrice et vie nouvelle d'enfant de Dieu dans l'éternité. Non seulement croire en l'amour de Dieu, mais en avoir le goût, c'est à dire l'aimer en retour jusqu'à donner sa vie. Annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, répandre la lumière de cette charité qui nous consume. Son existence prophétique semble alors nous préparer à l'étape que nous abordons, en consonnance singulière avec le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, et qui nous conduit vers le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima. Le grand moment fut certainement le passage dans la chambre de Marthe, dans une simplicité et un silence que nous aurons interprété comme l'appel tant de fois répété dans l'Evangile: suis-moi; si tu le veux. Un témoin de ses Passions de chaque semaine raconte: elle demandait à plusieurs reprises au père de l'autoriser à dire non; puis celui-ci lui donnait sa bénédiction; alors elle restait en silence, elle avait reçu la force d'accepter.
le grand mystère de sa
chambre (dans le temps et dans l'éternité)
la communion des saints
(entraide très concrète ; le ciel, le purgatoire et l'enfer)
la vocation universelle à
la sainteté et l'apostolat des laïcs
l'action du démon
le combat spirituel et
l'esprit de sacrifice (l'Evangile n'est pas bisounours)
la consécration à Marie
